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le 01/09/2025logo VCM
Éditorial R.L 500 Passé Présent Avenir

Combien de publications aimeraient fêter leur 500e numéro comme la nôtre ! Pour son 30e anniversaire, en 1992, le président André Perget écrivait « Roue Libre a 30 berges parce que ses mainteneurs depuis un certain Pomies, en 1962, ont entendu qu’il dure, vive, prolifère et s’embellisse. » C’est effectivement le 6 février 1962 qu’est décidée la création d’un bulletin mensuel, le « Dé…Railleur ». Il avait toutefois été précédé en 1891 par le « Montauban-Véloce » dont un seul numéro est conservé à la BNF et par un fascicule annuel, le Calendrier du Veloce Club Montalbanais », donnant le descriptif sommaire des sorties de l’année (sont conservés à la B.N.F les fascicules des années 1948 à 1954. On ne sait pas s’il y en a eu d’autres). 63 ans aujourd’hui, c’est un âge conséquent ! Mais Roue Libre demeure toujours aussi alerte, se renouvelle de numéro en numéro grâce à la collaboration de tous ceux qui ont pris et prennent la plume ou se mettent au clavier. Que de chemin parcouru depuis les numéros ronéotypés aux couvertures inventives dessinées à la main et reproduites sur des stencils, jusqu’aux numéros actuels entièrement en couleur ! Se plonger dans les archives et feuilleter de vieux numéros, c’est mesurer permanences et changements. L’engagement des bénévoles pour faire vivre le club et sa revue ; la diversité et la richesse des articles souvent écrits avec humour ; une section VTT ; une école cyclo qui avait ses propres circuits de 50 à 60 km les mercredis et des randonnées de 70 à 75 km avec casse-croûte tiré du sac ; le calendrier des sorties du dimanche pour quatre groupes, dont un à la journée ; des challenges (de la montagne, hivernal, du bon sociétaire, ruban bleu…) dont les listes permettent de retrouver certains de nos membres encore très actifs ou d’évoquer des disparus que nous avons connus ou dont on nous a parlé ; l’importance des annonceurs qui soutiennent le club et sa publication ; les informations sur ceux qui ont été accidentés ou qui ont connu des soucis de santé… ; les discussions sur la philosophie du club et de ses sorties… ; et l’appel régulier du président ou de membres du comité pour inviter les uns ou les autres à produire un article. Justement dans le numéro 300, un sociétaire, Jacques Larroque, tente de relever le défi et constate « tout simplement qu’il n’avait rien à dire… qu’il souhaitait bien faire et qu’il sait aussi, sans doute, parler pour ne rien dire, mais de là à écrire… » Et pourtant comme l’affirme brillamment Raymond Devos « rien, ce n’est pas rien ! » (1). D’ailleurs son texte fait deux pages ! Il y souligne sa conception de la pratique du vélo, différente de celle du président de l’époque et de ceux qui « comme vous, font des ‘diagonales’ ou encore participent à des ‘Paris-Brest-Paris’… La véritable raison qui me fait toujours tourner autour de Montauban, c’est que je pratique cet exercice avec mes copains, à peu près toujours les mêmes, et que cela suffit à mon bonheur […]. Tout ce petit monde se connaît, se tutoie, s’apprécie, s’engueule, se fait la gueule jusqu’au dimanche suivant… Quel brassage ! […]. Tout le monde parle et se parle, et finalement pratique le vélo qui lui plaît. N’est-ce point cela qui est important ? […] Vive la diversité ! Car c’est d’elle que le club tire toute sa richesse, tout son attrait et qui explique en partie son succès. » 33 ans plus tard, ce texte demeure d’actualité pour un club où chacun peut trouver ce qui lui convient dans les six groupes qui le composent et proposer textes et photos pour en témoigner. « Alors rédacteurs et lecteurs amis, soyons optimistes afin de développer Roue Libre pour que dans quelques années, nous puissions, tous ensemble, fêter un… autre anniversaire. » D’ailleurs, puisqu’il est question d’anniversaire, il est déjà temps de penser aux 150 ans du Véloce Club Montalbanais en mars 2027. C’est le plus ancien des clubs cyclo français ayant toujours été en activité. Pourquoi ne pas envisager de montrer sa vitalité et l’importance de ses effectifs par une parade de tous les membres, ou du moins du plus grand nombre, avec les maillots du club dans Montauban ? Une photo collective sur la Place Nationale ? Un reportage dans la Dépêche, un article détaillé dans Cyclotourisme… et comme pour le 50e anniversaire fêté le 26 mars 1927 un banquet ? … Serge POUZOL NB. Certains possèdent peut-être d’anciens numéros qui pourraient, s’ils le souhaitent, enrichir la collection des Archives municipales qui ne commence qu’en janvier 1982 (n° 237). (1) https://www.youtube.com/watch?v=hz5xWgjSUlk&ab_channel=INAHumour https://fresques.ina.fr/en-scenes/fiche-media/Scenes00235/raymond-devos-parler-pour-ne-rien dire.html 

le 04/07/2025logo VCM
Éditorial R.L 499 Sans ordonnance

Sport sans ordonnanceLes bienfaits du sport (ou de l’exercice régulier) sur la santé ne sont plus à démontrer. Des pathologies peuvent être atténuées ou retardées tel le diabète type 2 ou encore l’hypertension artérielle. Souvenir d’un ami proche qui avec trois médicaments ne parvenait pas à faire baisser sa tension et qui, sur suggestion du cardiologue avait enfourché quotidiennement un modeste Bitwin pour faire quelques écluses le long du canal et avait vu son traitement devenir efficace. Même le risque de cancer se voit affecté par la pratique sportive : il ne disparaît certes pas mais le risque diminue de 20 %. Parlons aussi de la lombalgie dont de nombreux cyclistes savent qu’elle guérit sur le vélo alors qu’autrefois on croyait la soigner par le repos !Le frein à l’activité physique chez la plupart des lombalgiques (ceux qui n’ont pas eu la chance de tester l’effet bénéfique du vélo) est tenace. Avec la double casquette de cycliste et de randonneur pédestre, l’auteur de ces lignes a tenté à plusieurs reprises de recruter des participants pour son club de rando. La lombalgie est un frein couramment évoqué. Il est vrai que la marche à pied met la colonne lombaire en lordose ce qui déclenche la douleur. On donne l’astuce de porter un sac à dos avec un chargement de 2 à 3 kilos, dont la boisson : le sac fait pencher le buste en avant ce qui supprime la lordose et la lombalgie avec. Mais la réponse de l’intéressé est « quand on a mal au reins il ne faut pas porter de poids » ! Excuse bien commode et sans fondement.Ce qui nous amène au problème de la motivation. On le touche du doigt au Véloce lorsque la sortie commence par l’avenue de Léojac, le pont sur l’autoroute et la petite montée du Tigné. Petite montée mélotome (*) qui pourrait décourager plus d’un débutant ! Le caractère dissuasif de cette modeste côte (même pas 25 mètres de dénivelé) s’explique par la conjonction de muscles encore froids et la digestion inachevée. En bons vélociens, nous savons que les prochaines côtes seront bien plus faciles. Mais si nous nous mettons dans la peau d’un néophyte nous entrevoyons son découragement qui peut devenir définitif !Quand on croise un ado en surpoids chevauchant une trottinette électrique, on se dit que c’est bien mal parti pour lui et que ses parents auraient été bien avisés de lui offrir plutôt un vélo. Et quand viendra la prise de conscience de son état, ou bien le premier ennui de santé, sera t’il encore possible d’instaurer une activité physique régulière ? Ou comment fabriquer de la motivation, vaste programme.Au final, ne serions-nous pas, au Véloce comme au sein de nombreux groupes sportifs, une minorité de privilégiés ? Privilège de la motivation, du goût de l’effort, du bien être ressenti, de l’ambiance de camaraderie ? Ou privilège d’avoir un cerveau qui sécrète des endorphines pendant l’effort ? Endorphines ou pas, remercions la nature de nous avoir donné cette sorte de jouissance pendant et après l’effort. (*) coupe pattes                                             Laurent Socquet

le 02/05/2025logo VCM
Éditorial R.L 498

Communiquer ! Annoncer ? Connaître ? Découvrir ? Dessiner ? Dire ? Echanger ? Ecouter ? Ecrire ? Expliquer ? Informer ? Lire ?Parler ? Partager ? Penser ? Raconter ? Réfléchir ? Regarder ? Répéter ? Savoir ? Signaler ? Sourire ? Traduire ? Transmettre ?Lequel choisir ? Lesquels choisir ? Aucun ? Tous ? Nous avons tous besoin de communiquer.Pour notre club et ses adhérents, il est impératif d’utiliser tous les outils à notre disposition. Notre nouveau logo dont nous fêtons le 1er anniversaire. Approprions le nous !Notre nouveau maillot, dont nous fêtons aussi le 1er anniversaire, mérite d’être plus porté d’autant que le 1er achat est financé à 50 % par le club. Que tous les groupes le portent fièrement. Quelle belle identité visuelle nous donnerions avec toutes et tous les cyclistes ainsi équipé(e)s !Notre site internet, encore et enfin dont nous fêtons le1er anniversaire, réalisé et géré par un membre du Véloce pour tous les membres du Véloce. Pour celles et ceux qui ne l’ont pas encore fait, créez votre espace personnel, vous y découvrirez des nouveautés : le calendrier comprend les différentes manifestations dont le VCM est moteur mais aussi d’autres, le téléchargement des circuits est facilité.Dites-nous ce que vous en pensez. Quelles rubriques faire évoluer pour le perfectionner ?Notre revue Roue Libre, support papier bien connu. Je ne vais pas reprendre les éléments de Dominique dans le précédent éditorial. Simplement, nourrissez les membres de la commission de rédaction de vos commentaires, photos, articles, remarques. Ils seront heureux de vous publier… Et vous concourrez pour le prix Julia qui récompense chaque année un ou plusieurs lauréats.Nos partenaires qui participent au développement de notre club. Privilégiez les pour vos achats… Autant que faire se peut !D’autres solutions existent sur des réseaux soi-disant « sociaux »… Lesquelles sont utilisées avec quelques succès par certains membres du club.Enfin, notre club doit impérativement faire savoir ce qu’il fait et sait faire… Et un gros effort est à faire en ce sens.Certes, notre site est accessible à tous, avec des accès réduits pour tout consultant extérieur au VCM mais nous devons être plus présents dans le média local pour faire connaître nos organisations auprès du grand public. D’autres clubs le font, pourquoi pas nous ?Votre Comité Directeur est mobilisé sur cet impératif.Alors, vous l’avez compris, moi j’ai choisi : écrire et partager ! Éric DUPRAT 

le 03/03/2025logo VCM
Éditorial R.L 497

Raconte moi une histoire…Encore un numéro de VOTRE revue Roue Libre. Outre les circuits, vous aimez y retrouver des nouvelles de copains ou des récits divers. Ses pages sont ouvertes à tous ceux qui utilisent le français comme langue principale soit, je pense, la totalité* des membres du Véloce. On s’abstiendra seulement d'aborder des questions d'ordre religieux ou politique afin d'éviter des polémiques inutiles ; ce qui vous laisse tout de même une liste considérable de sujets. Pensez à tout ce qui alimente nos discussions sur le parking d'Eurythmie et tout au long de nos circuits. Dommage de n'en faire profiter que votre seul voisin. Alors, participez à la rédaction de votre revue et racontez votre dernière aventure longue distance, votre rencontre avec un chevreuil ou un renard, l'ascension de votre premier (ou dernier) col… Détaillez le banc d'essai de votre dernière monture, décrivez l'avantage de tel ou tel accessoire, proposez des idées pour un prochain voyage du club, soumettez des variantes de circuits, narrez nous pourquoi et comment s'est produite votre dernière chute, révélez vos choix d'alimentation ou commentez votre dernière hypoglycémie, prouvez l'avantage du carbone sur l'acier, peignez l'ambiance magique d'un paysage au petit matin, donnez votre avis sur l'organisation d'un brevet, condensez la lecture d'un livre ou d'un article, racontez le passage du Tour de France devant chez vous, peignez l'ambiance de votre groupe, rappelez nous votre première sortie en vélo, rédigez un mémento sur un collègue disparu, répétez la dernière bonne blague entendue, etc. (liste non limitative). Avec ou sans rapport avec un article, prenez des photos à chaque occasion possible et transmettez les au comité de rédaction (contacts ci-après) **: il est souvent à court d'illustrations.Si la rédaction vous rebute, je peux même mettre en forme le récit que vous me confierez et vous le soumettre avant parution.Je ne peux pas croire qu’après 5 ou 10 ans de cyclisme, vous n’ayez pas une seule histoire à nous raconter ! Plus d'excuse pour ne point participer : il ne tient qu'à vous de faire vivre VOTRE revue Roue Libre !                                                                                                                                      Dominique  * et non « l'entièreté », mot que préfèrent employer souvent à tort quelques journalistes prétentieux** Hugues Desmettre, Dominique Forestié, Gérard Bessoles, Gérard Leclerc.