Editorial : Frédérique Gauthier
Photo de couverture : Marcel Fournier (Notre champion du monde de gravel entouré de la relève)
Nota : L'intégralité de la revue bimestrielle Roue-libre (PDF dans un article dédié) est uniquement accessible pour les membres licenciés du club préalablement identifés sur le site.
Avec le temps...
Le beau temps,
Le mauvais temps,
Perdre du temps, gagner du temps...
Que ce mot-là est versatile, que son signifiant est convoité ! Les débats récents, qu’ils soient tenus dans les rues de nos villes provinciales ou dans l’hémicycle de l’Assemblée Nationale, illustrent aussi toute la subjectivité du mot.
Que le temps passe vite quand nous nous amusons, prenons du plaisir ! Qu’il traîne et n’en finit jamais quand nous devons faire quelque chose qui ne nous plaît pas ou nous ennuie !
Et quand l’enfant petit trouve que c’est long, et quand l’adulte, très adulte, trouve que le temps file de plus en plus vite…
Membre du Codir, je fais partie des « actifs », ceux qui travaillent ! Ceux qui cotisent ! Pour les autres, les retraités, ceux qui « coûtent » !
Que vos oreilles ont dû siffler, chers retraités ! Mais quoi ? Vous vous en fichez ? Vous faites du vélo, dites-vous. Que du vélo ? Non, ce serait trop réducteur. Vous faites partie du Codir de votre club ou vous appartenez à une commission dont celle du Roue Libre, une des plus exigeantes (savez-vous que ses membres se réunissent quatre matinées entières pour préparer, lire, corriger, relire le Roue Libre). Et sinon, vous aidez à la réussite des Brevets, de la journée Laboup, du voyage du club.Et plus largement, on vous retrouve aux Lumières de Montauban, au Marathon aussi. Et je ne parle pas de tout ce que vous faites pour votre famille, vos voisins. Qui n’a pas dépanné au dernier moment pour garder un petit malade, un petit vacan-cier ou un petit en mal de nounou ou d’école et j’en oublie tant il y en a tant !
Alors moi qui commence à préparer cette retraite si coûteuse, je me demande si mes jours et mes semaines seront assez longues pour faire tout ce que vous faites. En attendant je souhaite vous dire ma joie de rouler auprès de vous, d’écouter vos faits d’armes cyclistes.
Et je vous remercie, chers retraités, de porter haut les couleurs de notre club, le Véloce Club Montalbanais.
